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Le Pen - Page 20

  • La vaine inflation des ministres et des intitulés

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le « gouvernement resserré » qu’avait promis Nicolas Sarkozy est de plus en plus dilaté. Avec la nomination de six nouveaux secrétaires d’Etat, il comprend désormais 38 membres.

    Sans doute est-ce pour brouiller la perception de cette inflation que les nominations s’accompagnent d’un savant jeu de chaises musicales et d’une valse des attributions, lesquelles sont également victimes de l’inflation, avec sept nouveaux intitulés.

    On aimerait se réjouir de voir la famille faire enfin son apparition dans l’organigramme gouvernemental. Mais confier le poste à Nadine Morano relève de la provocation. Cette personne, qui vient d’être sévèrement rejetée par les électeurs de Toul, n’est pas connue pour défendre la famille, mais pour militer en faveur du mariage homosexuel, de l’adoption par les couples homosexuels, de la procréation assistée pour les homosexuels, et de l’euthanasie.

    Sans doute échappe-t-on à une nouvelle ouverture à la gauche socialiste. Mais c’est une piètre consolation.

    Et en définitive ce très modeste remaniement ministériel, sans rapport avec l’ampleur de la crise, est sans importance : ce qui reste de politique française autonome ne se décide pas au gouvernement mais à l’Elysée.

  • Un « pôle » présidentiel de propagande

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Face à sa défaite aux élections municipales et cantonales, que fait Nicolas Sarkozy ?

    Il limoge son porte-parole David Martinon et le remplace par un « pôle politique » de propagande, composé de cinq personnes, chargé d’« expliquer les réformes ».

    Le président de la République croit donc que c’est par la magie du verbe qu’il pourra reconquérir les électeurs déçus.

    Mais les mots ne remplaceront pas les réformes qui n’existent pas.

    Multiplier les caisses de résonnance des effets d’annonce n’aboutira qu’à montrer davantage que ceux-ci ne sont pas suivis d’effet.

    Les Français n’attendent pas des mots, ils attendent une politique concrète, et cette politique ne peut être que celle de la défense de la nation face au mondialisme, à l’européisme, aux torrents migratoires.

  • Il ne reste que des mots

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le mirobolant projet d’« Union méditerranéenne » de Nicolas Sarkozy vient d’être enterré à Bruxelles avec toutes les pompes européennes.

    Il en est de ce projet comme de toutes les annonces tonitruantes du candidat Sarkozy : au final, il n’en reste que des mots, dépouillés de leur signification initiale.

    L’« Union méditerranéenne », qui devait regrouper les pays riverains de la Méditerranée , est devenue une « Union pour la Méditerranée  », qui n’est rien d’autre que le nouveau nom donné au « processus de Barcelone », cette structure de coopération de l’Union européenne avec les pays méditerranéens, sur des objectifs ciblés et limités.

    Selon le président de la République, c’est la troisième initiative française qui rencontre un « très large consensus ». C’est en réalité la troisième initiative du président Sarkozy qui est réduite à néant. Le soi-disant « traité simplifié » n’est qu’une rédaction plus compliquée de la Constitution européenne ; le « groupe des Sages » qui devait avoir pour principale mission de réfléchir aux frontières de l’Union européenne n’a pas ce sujet-là dans ses attributions.

    Et pendant qu’on agite des mots, le rouleau-compresseur euromondialiste continue d’avancer inexorablement.

  • Le Pen encore condamné...

    Une fois de plus, Jean-Marie Le Pen a été condamné, hier, pour délit d’opinion et procès d’intention. La justice française s’enfonce dans le totalitarisme et le non-droit.

    En avril 2004, Jean-Marie Le Pen avait été condamné pour avoir dit dans Le Monde : « Le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit : Qu'est-ce que tu as à me regarder comme ça, tu cherches la bagarre ? Et vous n'avez plus qu'à filer, sinon vous prenez une trempe. »

    Commentant ce jugement dans Rivarol, quelques semaines plus tard, il estimait n’avoir dit que la vérité, et il ajoutait : « D'autant que quand je dis qu'avec 25 millions de musulmans chez nous, les Français raseront les murs, des gens dans la salle me disaient, non sans raison : Mais M. Le Pen, c'est déjà le cas maintenant. »

    Et il était de nouveau poursuivi... En première instance, le tribunal correctionnel a annulé les poursuites. Bien entendu, le parquet de Dominique Perben et la Ligue des droits de l’homme ont fait appel. Et les magistrats de la cour d’appel ont vertueusement condamné Jean-Marie Le Pen à 10.000 euros d’amende pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciales ». Et à verser 5.000 euros de dommages et intérêts à la Ligue des droits de l'Homme.

    Dans leurs attendus, les magistrats soulignent qu’ils ne condamnent pas ce que dit le président du Front national, mais, comme c’est désormais leur habitude, ce qu’il ne dit pas. Leur rôle n’est plus de juger les faits, mais de débusquer des non-dits, des intentions cachées, des pensées secrètes, forcément inavouables, donc coupables.

    Le prévenu, disent-ils, « tend à susciter un sentiment de rejet et d'hostilité envers la communauté musulmane ». Son propos « instille dans l'esprit du public la conviction que la sécurité des Français passe par le rejet des musulmans et que l'inquiétude et la peur, liées à leur présence croissante en France, cesseront si leur nombre décroît et s'ils disparaissent ».

    On peut ainsi condamner n’importe qui pour n’importe quel propos, à partir du moment où l’auteur est dénoncé à la justice par les puissances du moment. Les magistrats le proclament, en affirmant que par ses propos Jean-Marie Le Pen « instille dans l’esprit du public » que les Français ne seront tranquilles que si les musulmans « disparaissent ». Non seulement Jean-Marie Le Pen n’instille rien de la sorte, mais son comportement constant et ses propos réels disent le contraire. S’il voulait que les musulmans « disparaissent », il n’accueillerait pas des musulmans au Front national, il n’aurait pas été le premier à présenter un musulman à la députation, il n’aurait pas été le premier à faire élire une musulmane à un conseil régional.

    Ce « disparaissent » est véritablement la signature de la subversion judiciaire.

  • Hommage au dernier « poilu »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen et le Front National s’associent au président de la République lorsqu’il exprime, avec les mots qui conviennent, « la profonde émotion et l'infinie tristesse de l'ensemble de la nation » devant la mort du dernier « poilu » Lazare Ponticelli.

    Et ils se félicitent de l’hommage national qui sera rendu à l'ensemble des combattants de la Grande Guerre.

    Leur exemple doit nous rappeler que la patrie française a toujours besoin d’être défendue, aujourd’hui face aux torrents migratoires,  au rouleau compresseur de l’Europe antinationale, et à la décadence généralisée. La France a plus que jamais besoin de jeunes gens qui, sans avoir à prendre les armes, doivent avoir le même courage que leurs aïeux pour défendre la souveraineté, l’indépendance et la vie de leur pays.

  • M. Sarkozy, l’immigration et le Front national

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A Toulon, le président de la République vante une nouvelle fois sa politique d’immigration et justifie le fait que « que la société française fasse venir ceux et celles dont elle a besoin ».

    Il ne se demande pas si les sociétés d’origine n’en ont pas beaucoup plus besoin que la société française. Des médecins britanniques, dans le dernier numéro de la revue The Lancet, se demandent si le fait d’importer d’Afrique des professionnels de santé ne devrait pas être considéré comme un crime.

    L’histoire jugera sévèrement les inventeurs de la traite des hommes et des femmes du XXIe siècle.

    D’autre part, M. Sarkozy se félicite d’avoir réduit l’influence du Front National qui a « empoisonné le débat politique pendant des années ». Mais le médecin qui fait un diagnostic n’est pas le responsable de l’épidémie. Le Front National n’a jamais empoisonné le débat. Il a dénoncé les poisons répandus dans la société par ceux qui ont la charge de la protéger. Il continuera de le faire, sans se laisser abattre par d’éphémères aléas électoraux appartenant déjà au passé. Et il donne rendez-vous à M. Sarkozy pour les prochaines échéances.

  • Le Pen n’ira pas en Irlande

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch (le 4 mars)

    Nous avons été invités par différentes organisations à nous rendre en Irlande pour participer, en tant que partisans du rejet de la Constitution européenne, dans sa version "2005" comme dans sa version "Traité de Lisbonne", au débat qui accompagnera l'unique référendum organisé en Europe sur ce traité.

    Des informations très précises, en provenance de sources tout à fait fiables, nous ont convaincus que notre présence serait exploitée comme une ingérence extérieure dans un débat national, par des provocateurs favorables au traité.

    Patriotes, ardents défenseurs de l'indépendance et de la liberté des nations, respectueux des souverainetés nationales, et tout particulièrement de celles acquises par le combat et le sacrifice des peuples, comme la souveraineté de l'Irlande, nous n'avons pas l'intention de prêter le flanc à ces manœuvres déloyales.

    C'est pourquoi nous renonçons à répondre favorablement à ces invitations.

    Nous espérons que le peuple irlandais fera bon usage de la liberté de choisir son destin qui est scandaleusement refusée à toutes les autres nations d'Europe.

    [La décision de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch est sage. En survolant les sites internet irlandais, j’avais remarqué que cette visite aurait en effet été exploitée et surexploitée comme une intolérable ingérence des « fascistes » du continent venant semer le trouble dans la paisible Irlande, donc fournissant aux européistes irlandais un nouvel argument pour appeler à voter oui...]

  • Chômage : la machine à statistiques a des ratés...

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La machine à fabriquer les bonnes statistiques du chômage a des ratés. Malgré les efforts d’une maintenance technique assidue, on n’a pas réussi à lui faire produire des chiffres en baisse pour le mois de janvier.

    La hausse avouée est de 0,7%, et si l’on ajoute les demandeurs d’emploi qui ont un petit boulot, elle est de 1,4%.

    Mais, comme le dit sans rire François Fillon, « le chômage ne peut pas baisser tous les mois »...

    Les Français, quant à eux, ne sont pas dupes. L’indice du « moral des ménages » calculé par l’INSEE a battu un nouveau record à la baisse (moins 35 !), et l’opinion se dégrade encore sur les perspectives d’évolution du chômage...

  • L’immigration « choisie », c’est l’immigration massive

    Communiqué de presse de Jean-Marie Le Pen

    Brice Hortefeux vient de montrer concrètement que la prétendue immigration « choisie » de Nicolas Sarkozy n’est rien d’autre que la promotion d’une immigration massive.

    L’accord conclu avec le Sénégal ouvre les vannes en grand. Pas moins de 108 métiers sont ouverts à l’immigration sénégalaise, et il est précisé que cela recouvre aussi bien les emplois non qualifiés que les emplois qualifiés.

    Les chômeurs français apprécieront de voir ainsi les emplois pris par des immigrés peu regardants sur les salaires et les conditions de travail.

    Brice Hortefeux a souligné que le Sénégal devient ainsi le premier pays non européen bénéficiaire d’une ouverture du marché du travail français sur une telle échelle.

    D’autres suivront.

    C’est la destruction de l’identité française qui est programmée.

  • Les centres de rétention : peut-être dans 15 ans...

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Une fois de plus, la montagne a accouché d’une souris : après la censure du Conseil constitutionnel, il ne reste quasiment rien du grand projet de Nicolas Sarkozy visant à mettre hors d’état de nuire les plus dangereux récidivistes.

    La loi sur la rétention de sûreté devra attendre, pour être appliquée, que le premier criminel dangereux à être jugé à partir de maintenant ait fini de purger sa peine, dans 15 ans peut-être...

    D’ici là, la législation aura eu le temps de changer plusieurs fois...

    Pour opérer une vraie rupture et résoudre le problème de récidive que posent les plus dangereux criminels, il suffirait de rétablir une véritable échelle des peines, avec au sommet la peine capitale, suivie de la réclusion à perpétuité, qui soit réellement à perpétuité, et non de trente ans.

    Tous les bricolages effectués à la lumière glauque du politiquement correct sont voués à l’échec. On vient d’en avoir une nouvelle preuve.